Comores : Le visa Balladur est la première cause de mortalité des forces vives

 

Lors de l’indépendance des Comores en 1975, la France par des micmacs constitutionnels internes au droit Français, arroche l’île Comorienne de Mayotte de son ensemble naturel, violant sournoisement le droit international. « Point d’orgue de la présence française, un mur de Berlin aquatique de 70 km de large sépare administrativement les familles depuis 1995. Il s’agit du visa imposé par le gouvernement Balladur aux Comoriens qui veulent se rendre à Mayotte. Ils sont donc très nombreux à tenter la traversée sans visa, parfois dans des embarcations de fortune, clandestinité oblige. Les noyades se comptent par centaines. Cette entrave administrative semble très liée à l’éventuelle départementalisation de Mayotte (transformation en DOM), qui nécessite une coupure définitive du cordon ombilical avec le reste des Comores. Par ce visa, les Comoriens non mahorais (donc non français) deviennent des étrangers à Mayotte. » : Pierre Caminade : (Comores-Mayotte : une histoire néocoloniale) Aujourd’hui on parle de plus de 7000 morts comoriens sur une population de 700 000 dans le bras de mer séparant Mayotte d’Anjouan l’île la plus proche. Ce visa est la première cause de mortalité chez les jeunes comoriens. (La force vive de la nation). On comprend bien que la France évite de parler de ces morts, car en droit international, elle est responsable de ce génocide. (Les Comores sont admises aux nations unies, comme composées de quatre îles : Mayotte, Anjouan, Moheli et gde-Comore). Ce qui est incompréhensible c’est le silence des autorités comoriennes et des médias comoriens face à ce massacre humain. Et pourtant les Comores ont une infinité des moyens juridiques pour éviter ces drames. Le ministre des relations extérieures dira que si le gouvernement lève l’interdiction refusant d’accueillir les comoriens refoulés de Mayotte, les intérêts de l’Etat seront menacés. Malgré cette monstrueuse déclaration, l’opposition n’a pas réagit approuvant elle aussi la banalisation de ce génocide. En tout cas s’il y a un point où les gouvernants et l’opposition sont d’accord, c’est le silence macabre entourant ce génocide.


Baraka Inzouddine http://wongo.skyrock.com/
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